Baeckeoffe (aux deux viandes)
Ahh, l'hiver et ses bons "petits" plats......
Aujourd'hui, on avait du monde à déjeuner. Et comme je n'avais pas encore eu l'occasion de me servir d'un de mes cadeaux de Noël, le repas a été vite trouvé.
Le cadeau en question:
Il est beau, hein!!!
Alors c'est parti pour un baeckeoffe, mais à deux viandes parce que nous, bein, on n'aime pas l'agneau!!
Pour remplir cette grosse terrine (40 cm quand même):
-1kg de porc (échine)
-700g de boeuf (gîte)
-1,5 kg de pommes de terre
-5 carottes
-2 gros oignons
-un bouquet garni, quelques feuilles de laurier, sel, poivre
-une bouteille de vin blanc d'Alsace
Voilà, les ingrédients sont réunis. Bon, pour cette recette, comme pour tous les bons petits plats mijotés, il ne faut pas s'y prendre à la dernière minute, mais l'avantage, c'est que ça cuit tout seul, sans surveillance et pourquoi pas à l'avance.
La veille
Découper la viande en morceaux et la faire macérer avec les oignons, le bouquet garni dans le vin blanc jusqu'à 24 heures (pour moi, ça a été 8 heures).
Le jour même
Couper les pommes de terre et les carottes en tranches (pas trop fines).
Alterner une rangée de pommes de terre, carottes/ viandes, oignons en terminant par une rangée de pommes de terre (saler et poivrer chaque rangée).
Recouvrir de la marinade (ajouter un petit peu d'eau si besoin pour arriver à environ 3 cm du bord).
Fermer hermétiquement le baeckeoffe (pour moi, c'est avec un "boudin" de papier alu) et "oublier" dans le four pendant au moins 3 heures à 200°C.
PS: J'ai commencé la cuisson (environ 2 bonnes heures) la veille et remis au four encore 2h30 le jour même.
Et voilà:
Résultat: Une viande fondante, des légumes parfumés à souhait. A refaire!!!! Servi avec de la crème fraiche et des cornichons, de la salade.
Pour la petite histoire:
"Plat du pauvre dont le nom signifie 'four du boulanger', le Baeckeoffe fut créé à une époque où la viande étant rare, il fallait profiter des moindres morceaux. Le Baeckeoffe était traditionnellement préparé le dimanche soir, et mis à cuire le lundi matin, jour de lessive, dans le four du boulanger. Cela permettait au femmes de s'occuper de leur linge sans interruption jusqu'à l'heure du repas."
Source: Alain Lorange